Histoire (probable) du cramique

Le cramique (Kramiek en flamand) puise son origine en Belgique et dans le nord de la France. La plus ancienne mention de cramique apparaît à Bruxelles en 1831 dans un recueil de cacologies, (terme employé parfois pour désigner une « expression défectueuse qui, sans constituer une incorrection grammaticale, fait violence à l’usage, à la logique»). Son nom provient très certainement du mot « cramich », une ancienne unité de poids pour le pain. Au fil du temps, une petite brioche locale a été transformée en cramique, en y incorporant des raisins. Sa popularité est toujours restée locale, on le rencontre donc en Belgique et dans la région lilloise.
Le cramique possède une variante elle aussi très connue, le craquelin. Cette pâtisserie briochée se nomme ainsi car on la cuisait au Moyen Âge selon le principe de l’échaudé (cuisson à l’eau bouillante précédant un passage au four), ce qui rendait sa texture craquante.
Plus contemporain, le mot cramique est … on va dire … un mot gentil. Ne me demandez pas comment on en est arrivé à dire à quelqu’un « t’es quand même un fameux cramique hein toi ».
Alors moi, perso, le cramique c’est dégusté ultra frais avec une noquette de beurre salé.


L’histoire du Paris-Brest

De retour à Paris pour re-découvrir une gourmandise également très populaire, le Paris – Brest.
Paris – Brest c’est avant tout une course cycliste. Inaugurée en 1891, la course relie la capitale à Brest et retour sur Paris. Un périple de près de 1200 kms.
En 1909, le promoteur, un certain Pierre Giffard, demande au pâtissier Louis Durand de créer une pâtisserie pour promouvoir la course.
Ce dernier eut l’idée de faire son dessert en forme de roue de vélo. C’est ainsi qu’est né le Paris – Brest, une couronne de pâte à choux fourrée de crème mousseline et parsemé d’amandes effilées. Petite anecdote, la pâtisserie Durand existe toujours et est tenue par l’arrière petit-fils du créateur.

L’histoire du Saint-Honoré

Le Saint Honoré est un des gâteaux les plus populaires au monde, vu qu’il porte le nom du saint patron de la pâtisserie. Il aurait été inventé au milieu du XIXème siècle par le pâtissier parisien Chiboust dont le magasin était situé rue Saint-Honoré. Au départ, il s’inspire d’un dessert bordelais, le flan … suisse. Il élabore une sorte de brioche remplie de crème pâtissière. Expérience pas trop concluante … tout était “foû squère” et avait tendance à s’affaisser style épreuve de Mercotte, la brioche absorbant trop la crème. En 1863, Auguste Jullien, qui passait par là, eut l’idée de remplacer la brioche par une pâte feuilletée, plus sèche. Il renferme la crème pâtissière dans des choux. Pas très beau ? Ni une ni deux, le gaillard rempli les trous par de la crème chantilly … le Saint-Honoré est né.
Si vous voulez connaître l’histoire de Saint-Honoré “un rayon céleste et une huile mystérieuse seraient tombés sur sa grosse tête”, direction Wikipédia. Mon article est déjà beaucoup trop long (selon les statistiques de ce que lisent vraiment les gens). Grosses bises.

Source : Cuisine Actuelle.